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LES ENFANTS DE CINECITTÀ
Roman ( éd. Academia, Belgique).
Rome, années soixante.
Antonio Barbieri, jeune paysan du nord de Rome, échappe à la violence de son milieu et à la dureté de la vie à la campagne en s’évadant dans la fiction. Grâce à de petits trafics de ventes de poteries étrusques trouvées dans les tumuli ensevelis qui parsèment les champs familiaux, il s’introduit à Cinecittà où les Américains sont friands d’antiquités. Il y fait de petits boulots, se fait remarquer par son sens de la lumière et de la photo. Il parvient à proposer une histoire à un producteur, un western tourné en Italie, à petit budget. Dino Marchis parie sur ce jeune homme audacieux et produit le film. Antonio utilise son meilleur ami, Marco, pour jouer le héros, Black Bastard, une petite voisine, ravissante, pour interpréter l’héroïne et une bande de copains pour compléter la distribution.
Le film, « On l’appelait Black Bastard », est un énorme succès dans l’Italie du  Miracle économique. Il correspond à l’envie de divertissement et d’évasion des Italiens, à leur fascination pour l’Amérique, les westerns et les héros charismatiques.

Antonio Barbieri prend le pseudonyme américain de Tony Barber, enchaîne les tournages et  est surnommé le « Prince du western spaghetti » par la presse américaine.
Mais une obsession l’habite : retrouver et sauver son amie Graziella, une jeune paysanne d’une beauté renversante, figurante dans les péplums, puis actrice à Hollywood, où un producteur américain l’a transformée en une nouvelle Marilyn Monroe.

Les Enfants de Cinecittà suit les destins singuliers de jeunes rêvant de notoriété à travers les péripéties d’un genre aujourd’hui devenu culte.